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l’ancien rédacteur en chef Claude Angeli intervient

l’ancien rédacteur en chef Claude Angeli intervient



Le doyen du Canard enchaîné, Claude Angeli, sort de sa réserve pour appeler au cessez-le-feu dans l’affaire Christophe Nobili, son collègue convoqué à un entretien préalable à un licenciement le vendredi 7 avril à midi. Inquiet pour son ami et collègue, Claude Angeli demande qu’on mette fin à la procédure. Depuis plusieurs mois, le Canard navigue sur une onde troublée par la découverte d’un probable emploi fictif signalé par Christophe Nobili et la plainte contre X pour abus de biens sociaux qu’il a déposée en mai 2022 en tant que lanceur d’alerte. La direction du Canard a décidé de se séparer de M. Nobili après la publication de son livre Cher Canard, paru début mars (éd. JC Lattès), même s’il est un salarié protégé en tant qu’élu du personnel et délégué syndical.

Le vote positif du conseil économique et social (CSE) est peu probable en raison du statut de Christophe Nobili. Le cas doit être transmis à l’inspection de travail dans les 48 heures, qui disposera de deux mois pour se prononcer. La direction du Canard lui reproche ses déclarations à la presse à la promotion de son livre, qui s’opposeraient à la convention collective des journalistes et à la charte déontologique du Canard. Selon l’avocate de Christophe Nobili, Joyce Ktorza, la décision de licencier Christophe Nobili est déjà prise, alors que l’entretien préalable n’a pas encore eu lieu. De son point de vue, il s’agit d’une mesure de représailles.

Claude Angeli, le doyen du Canard enchaîné, invite au dialogue interne pour régler cette affaire ; chacun ayant droit de penser ce qu’il pense du livre de Christophe Nobili. Il regrette que la direction du Canard se soit exprimée contre l’ouvrage sans permettre aux soutiens de Christophe Nobili de s’exprimer. Bien que certains n’aient pas choisi de rendre cette affaire publique, considérant l’emploi d’Edith Escaro pendant vingt-quatre ans sans contrepartie d’un travail, il n’en reste pas moins que l’affaire est plus critiquable et doit être traitée en interne.

Selon Joyce Ktorza, l’affaire Brimo est plus importante que l’affaire Nobili, ciblant le directeur général délégué et directeur de la publication Nicolas Brimo. L’affaire Brimo est en effet une affaire de justice qui date de décembre 2021 et qui concerne l’utilisation de fonds publics pour financer un projet de l’association Libéralité, présidée par Nicolas Brimo.

En fin de compte, Claude Angeli incite chacun à régler cette affaire en interne, malgré les désaccords qui pourraient en découler. Le respect de la déontologie journalistique et le dialogue interne sont les deux éléments clés pour régler cette situation avec succès.

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