LE NOUVEL ACCORD DE CESSATION DES HOSTILITÉS ENTRE ISRAËL ET LE LIBAN
L’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Liban, conclu le mardi 26 septembre sous la pression de l’administration américaine de Joe Biden, soulève des questions et des inquiétudes quant à sa solidité et sa durabilité. En effet, alors que le gouvernement libanais est qualifié d’« un État failli depuis une décennie », il est clair pour tous que seule l’implication du Hezbollah peut garantir une véritable cessation des hostilités. Malgré la supervision des États-Unis, une clause officieuse a été acceptée, donnant à Israël une liberté d’action totale sur le sol libanais en cas de menaces provenant du Hezbollah ou d’autres entités hostiles.
UNE VICTOIRE AMBIGUË POUR NETANYAHOU
Benyamin Nétanyahou, Premier ministre israélien, a déclaré une « victoire totale » contre le Hezbollah suite à cet accord de cessez-le-feu. Cependant, son message demeure ambigu, comme le souligne le journaliste Jack Khoury. En effet, Nétanyahou a averti les 80 000 civils israéliens déplacés dans le Nord de ne pas rentrer chez eux, laissant planer un doute sur la réelle stabilité de la situation.
POURQUOI PAS UNE TRÊVE AVEC LE HAMAS ?
Il est légitime de se demander pourquoi un accord similaire de cessez-le-feu n’a pas été négocié avec le Hamas, organisation contrôlant la bande de Gaza. Alors que les tensions persistent entre Israël et le Hamas, cette question mérite d’être posée, notamment au regard des récents événements dans la région.
Le contexte politique et géopolitique complexe au Moyen-Orient rend toute avancée diplomatique délicate et sujette à interrogation. Il est essentiel de comprendre les enjeux et les intérêts en jeu pour saisir la portée et les conséquences de chaque accord de cessation des hostilités.
Les références citées dans cet article sont consultables sur les liens suivants :