La SNCF avait été reconnue coupable par le tribunal d’Evry d’homicides et blessures involontaires neuf ans après la catastrophe ferroviaire de Brétigny qui avait fait sept morts et des centaines de blessés
La SNCF a annoncé ce lundi à l’AFP ne pas faire appel de sa condamnation pour homicides et blessures involontaires dans la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge (Essonne) de 2013, qui avait fait sept morts et des centaines de blessés psychologiques ou physiques.
Une amende de 300.000 euros
Après un procès de huit semaines, la SNCF avait été condamnée le 26 octobre dernier à une amende de 300.000 euros, reconnue coupable d’avoir négligé la maintenance d’un élément d’un appareil de voie, ce qui a provoqué le déraillement du train.
La SNCF a notamment expliqué à l’AFP ne pas faire appel « par respect pour les victimes d’abord, pour éviter de leur faire revivre ce drame à travers un second procès ».
La SNCF avait été condamnée à une amende de 300.000 euros, plus lourde que les 225.000 encourus, du fait de l’état de récidive légale de l’entreprise en matière d’homicides involontaires.
La présidente Cécile Louis-Loyant avait en revanche acté la relaxe des deux autres prévenus: un ancien cadre cheminot, qui avait effectué la dernière tournée de surveillance huit jours avant le drame, et le gestionnaire des voies SNCF Réseau (ex-Réseau Ferré de France).