Si ce n’est pas encore confirmé officiellement, cela devrait l’être dans les heures qui viennent. Franck Ribéry, le tout-en-un du football français, un talent hors norme et des controverses à foison, devrait prendre sa retraite. Le petit gars de Boulogne-sur-Mer a éclaté à Metz puis à l’Olympique de Marseille, avant d’aller chercher ses galons de kaïser au Bayern Munich où il gagne la Ligue des champions en 2013. Et où il aurait dû remporter le Ballon d’Or la même année.
Franck Ribéry s’était d’ailleurs plaint à ce moment-là du manque de soutien en France. Si les Allemands l’ont tout de suite respecté, en France, les moqueries l’ont accompagné.
En 2006, Ribéry est une révélation
Tout avait pourtant bien commencé. Adoubé par Zidane, Franck Ribéry avait fait souffler un vent de fraîcheur chez les Bleus. Lors de la Coupe du monde 2006, Franck Ribéry a été une révélation. Des buts, des sourires, des courses folles, des facéties.
En 2010, la débâcle de Ribéry
Et puis, la machine s’est grippée. En 2010, la Coupe du monde de la honte en Afrique du Sud n’a pas aidé. Le clash entre Anelka et Domenech et le refus des joueurs de descendre du bus. Sans oublier l’arrivée de Franck Ribéry en claquettes-chaussettes dans Téléfoot pour être le porte-parole maladroit d’une équipe à la dérive.
« Bien sûr que c’est explosé, comme je dis, on est en train de souffrir, et il n’y a pas que nous, c’est la France qui est en train de souffrir, c’est notre pays. Et je vous dis honnêtement, c’est mon cœur qui parle, je suis en train de souffrir. On est en train de rentrer dans un truc, tout le monde est en train de se foutre de nous dans le monde. J’ai les boules », avait-il déclaré.
Aujourd’hui, Franck Ribéry s’en va plus discrètement. Il a parfois dérapé, beaucoup rigolé et presque tout gagné. Au final, c’est une histoire du football français.