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Un contrat secret passé au nom des États-Unis… avec NSO, une société bannie par Washington

Un contrat secret passe au nom des Etats Unis… avec NSO



Une enquête menée par le New York Times a récemment révélé qu’un contrat secret conclu entre une entreprise de piratage informatique israélienne, NSO, et le gouvernement américain a donné à ce dernier accès à l’une des armes les plus redoutables de NSO : un outil de géolocalisation capable de localiser secrètement des téléphones portables dans le monde entier.

Le contrat, signé sous pseudonyme par le patron de l’entreprise de services fédéraux Riva Networks, a été conclu le 8 novembre 2021, à peine cinq jours après que l’administration Biden ait placé NSO sur une liste noire du ministère du Commerce en raison de l’abus de ses outils de piratage par des gouvernements à travers le monde pour espionner des dissidents politiques, des militants des droits de l’homme et des journalistes.

Selon le contrat, des numéros de portable aux États-Unis peuvent être ciblés, bien qu’il n’y ait pas de preuve que cela se soit produit. Dans un pays au moins, le Mexique, il y a eu des milliers de requêtes pour ce type de surveillance.

Le contrat semble toujours être en vigueur, bien que la Maison-Blanche ait affirmé ne pas en être au courant. Cela montre les conflits créés par les cyber-armes, même au sein des appareils d’État. Bien que les dirigeants occidentaux cherchent à limiter l’accès à ces outils de surveillance, leurs capacités suscitent l’attrait des services de renseignements, des armées et des organes de police, y compris dans les démocraties.

L’année dernière, le New York Times avait déjà révélé que le FBI avait acheté l’accès à l’outil de piratage le plus puissant de NSO, connu sous le nom de Pegasus, en 2019. Pour cela, la société Riva Networks avait fourni une couverture sous le nom de Cleopatra Holdings.

Il est à noter que NSO, dont la réputation sulfureuse est maintenant bien connue, fournit des outils de piratage à un certain nombre de gouvernements, qui sont souvent utilisés à mauvais escient pour espionner et harceler les dissidents politiques, les militants des droits de l’homme et les journalistes.

Bien que la Maison-Blanche ait placé NSO sur une liste noire, le contrat récemment révélé soulève des questions sur la manière dont les gouvernements utilisent ces outils de surveillance et remet en question la crédibilité des politiques publiques visant à les limiter.

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