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Un chien de compagnie meurt de la grippe aviaire après avoir « mâché sur une oie sauvage ».

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UN CHIEN MORT DE LA GRIPPE AVIAIRE ONTARIENNE

Les autorités sanitaires canadiennes ont confirmé la mort d’un chien domestique des suites de la grippe aviaire hautement pathogène en Ontario ce mois-ci. Le chien, qui a été testé positif au virus le 1er avril, a développé des symptômes d’infection et est décédé peu après. Selon les informations fournies par les autorités, une nécropsie a révélé des problèmes au niveau du système respiratoire de l’animal. D’autres tests sont en cours pour déterminer la souche virale exacte qui a causé la mort de l’animal. À ce jour, c’est le seul cas confirmé de ce genre au Canada, mais d’autres animaux tels que les chats et les chiens ont déjà contracté la grippe aviaire. Dans ce cas, le chien est soupçonné d’être tombé malade après avoir mâché une oie sauvage. Le gouvernement canadien conseille à la population de ne pas nourrir leurs animaux de compagnie avec de la viande de volaille crue ou tout autre type de viande de volaille, et de ne pas autoriser les animaux à jouer avec des oiseaux sauvages vivants ou morts pour protéger leurs animaux domestiques.

LA GRIPPE AVIAIRE AFFECTE DE NOMBREUX MAMMIFÈRES AU CANADA

En plus des animaux de compagnie, plusieurs autres mammifères ont été infectés par la grippe aviaire au Canada ces derniers mois. Des cas d’infection ont été confirmés chez des renards, des phoques, des dauphins, des ours noirs, des visons, des ratons laveurs, des marsouins et des mouffettes. Cela s’ajoute à la liste croissante de cas de transmission de la grippe aviaire aux mammifères dans le monde entier au cours de cette période. Avant 2022, la variante de virus aviaire était rarement identifiée chez les mammifères, mais cette situation semble avoir changé. Dans un briefing de février, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé a déclaré que « la propagation du H5N1 chez les mammifères doit être étroitement surveillée. »

LE RISQUE POUR LES HUMAINS EST TOUJOURS FAIBLE

Malgré la mort du chien, les autorités canadiennes continuent de décrire le risque de la grippe aviaire pour les humains et les animaux comme « faible ». Les experts en santé s’accordent généralement à dire que, sauf développements supplémentaires, la grippe aviaire n’est pas l’une des menaces les plus urgentes pour la santé humaine. Les données des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies indiquent que, jusqu’à présent, des dizaines de millions de volailles ont été touchées lors de l’épidémie aux États-Unis, des milliers de cas d’oiseaux sauvages ont été signalés, et plus de 150 cas d’infections de mammifères sauvages ont été détectés. Toutefois, l’agence indique qu’il n’y a eu qu’un seul cas confirmé chez l’être humain en 2022, chez une personne travaillant avec des volailles. Cette personne s’est rétablie de son infection. Le mois dernier, le Chili a signalé son premier cas d’infection humaine par la souche H5N1, et en février, une fillette de 11 ans au Cambodge est décédée de la grippe aviaire.


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