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Succès fou pour la startup Verkor à Grenoble, qui fabrique des batteries auto

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Lancée en 2020, la startup grenobloise Verkor, spécialisée dans les batteries électriques pour automobile, vient de réussir une importante levée de fonds. Après avoir récolté 100 millions d’investissements l’an dernier, la société indique en effet avoir reçu des promesses à hauteur de 150 millions d’euros de la part d’investisseurs tels que la Banque Européenne d’Investissement (49 millions d’euros), Bpifrance (51 millions d’euros), ou encore 80 millions d’euros via d’autres partenaires financiers.

Créer des milliers d’emplois en France

Cet argent s’avérera essentiel pour réussir le projet de la pépite iséroise. En effet, elle souhaite construire un véritable centre d’innovation à Grenoble. Grand de 15.000 m², ce dernier comprendrait notamment un laboratoire de recherche, ainsi qu’un centre de formation. L’idée est de « répondre au besoin croissant de main-d’œuvre spécialisée dans le secteur des batteries », précise la société dans un communiqué.

De son côté, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, s’est félicité de cette nouvelle : « Le projet développé par Verkor permettra de créer des milliers d’emplois localement et de renforcer l’industrie des batteries et de l’automobile en France. Cette startup prometteuse peut compter sur notre soutien continu ».

L’annonce tombe à point nommé, alors que l’Union européenne vient d’officialiser l’arrêt de la vente de véhicules thermiques à partir de 2035. Le vieux continent a donc pour impératif de booster son écosystème de voitures électriques, et des initiatives comme celle de Verkor s’inscrivent dans cette perspective.

On sait d’ailleurs que l’entreprise bénéficie du soutien d’autres grands noms de l’industrie française, et notamment de Renault, d’Arkema, ou encore de Schneifer Electric. Verkor planche également sur un autre projet de taille : le lancement d’une Gigafactory de celles de batterie bas-carbone à Dunkerque, précisent nos confrères de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes. L’usine de 150 hectares est censée ouvrir en 2023, mais avant cela, une consultation publique va être lancée.

Grenoble, un terreau fertile pour le monde de la Tech

Il est intéressant de noter pour finir que la région de Grenoble est très compétitive sur le plan des nouvelles technologies. Nous vous parlions ainsi en juillet dernier de cet investissement de 5,7 milliards d’euros annoncé par les fabricants GlobalFoundries et STMicroelectronics pour construire une usine de puces électroniques à Crolles. De quoi permettre la création de mille emplois supplémentaires sur place, alors que STMicroelectronics dispose déjà d’un site de production.

L’idée est aussi de s’inscrire dans un cadre européen et de répondre au “Chips Act”. Ce dernier vise à faire passer la capacité de production des semi-conducteurs sur le vieux continent à 20 % de la capacité mondiale d’ici 2030.

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