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Sécheresse, inflation… Pourquoi le prix des sapins de Noël pourrait augmenter cette année

Sécheresse, inflation... Pourquoi le prix des sapins de Noël pourrait augmenter cette année



Romain Rouillard
, modifié à

Confrontés comme tout un chacun à l’inflation et plombés par la sécheresse estivale, de nombreux producteurs de sapins de Noël n’ont d’autre choix que de répercuter ces coûts sur le prix de vente de leurs conifères. Certains commerçants pourraient toutefois décider de rogner sur leurs marges pour contenir la hausse.

C’est un incontournable des fêtes de fin d’année mais qui ne devrait pas échapper à l’inflation. Le sapin de Noël, pour lequel les Français consacrent en moyenne une trentaine d’euros, selon une étude de l’institut Kantar, pourrait coûter plus cher cette année. Une bien mauvaise nouvelle à tout juste un mois du réveillon de Noël. 

Divers facteurs doivent être considérés pour expliquer cette situation. Et notamment les épisodes de sécheresse qui ont envahi l’Hexagone tout au long de l’été. « Cela a déshydraté nos cultures et ça les a affaiblies à l’entrée de l’hiver. Il y a eu beaucoup de mortalité dans certaines productions et il a fallu replanter tout ce qui avait péri », explique auprès d’Europe 1 Frédéric Naudat, président de l’Association française du sapin de Noël naturel.

Une hausse qui ne devrait pas excéder 10%

De quoi enclencher un cercle vicieux puisque la replantation nécessite l’usage de divers engins motorisés. Dans un contexte de hausse du prix des carburants, la facture finale est fatalement bien plus élevée pour les producteurs. D’autant qu’il faut ensuite procéder à l’expédition des sapins. « Et on ne met pas beaucoup de sapins dans un camion », souligne Frédéric Naudat.

Le spécialiste du secteur pointe enfin une hausse du « coût d’emballage » estimée « entre 30 et 50% » en l’espace d’un an pour les emballages en bois. L’augmentation du prix des arbres de Noël paraît donc inévitable. Dans un premier temps, les producteurs devraient fournir leur marchandise aux distributeurs « 10% plus cher en moyenne » selon Frédéric Naudat.

Ces commerçants devront ensuite choisir de répercuter ou non cet envolée des coûts sur le prix de vente. « Je pense qu’un effort sera fait. Il est possible que certains serrent leur prix », estime le spécialiste. De quoi contenir la hausse qui ne devrait donc pas excéder 10%.

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