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Saison de premières pour Masri-Fliss

Saison de premières pour Masri-Fliss


La saison 2022 en est une de plusieurs premières pour Alexandre Masri-Fliss.

Le garde de deuxième année a enfilé l’uniforme pour la première fois lors du match d’ouverture contre le Vert & Or de l’Université de Sherbrooke et obtenu son premier départ en carrière, dimanche dernier, face aux Stingers de Concordia.

Il sera de retour comme titulaire, dimanche, face aux Redbirds de McGill.

« J’ai vécu mon baptême et ce fut vraiment une belle expérience, a-t-il raconté. Ça arrive une fois dans ta vie et j’en ai profité. Ça s’est bien passé même si j’ai encore beaucoup de travail à faire, et l’équipe a offert une belle performance. C’était une bonne façon de débuter. »

Patience de mise

Dans la mire de plusieurs équipes universitaires après une belle carrière collégiale, Masri-Fliss a dû prendre son mal en patience l’an dernier.

« Tout le monde vise à contribuer au succès de l’équipe et j’avais hâte de jouer, mais c’était un passage nécessaire dans mon parcours, a résumé le produit du CNDF. J’avais besoin d’une saison d’apprentissage et ça faisait partie de ma progression. »

« Tu veux jouer le plus rapidement possible, de poursuivre l’étudiant en ergothérapie, mais je réalise avec le recul que je ne faisais pas partie des meilleurs éléments sur la ligne offensive l’an dernier. Laval est un gros programme et tu dois comprendre que le succès de l’équipe passe avant tout. J’avais confiance aux entraîneurs parce qu’ils savaient ce qu’ils faisaient. »

Deux aspects améliorés

Masri-Fliss identifie deux aspects qu’il a améliorés et qui lui permettent maintenant d’évoluer comme partant.

« Ma compréhension du système est bien meilleure et ça permet de me concentrer sur le football au lieu de réfléchir à ce que je dois faire, a-t-il expliqué. Ça fait une grosse différence. L’an dernier, la tête me tournait et je réfléchissais beaucoup. 

« Je suis aussi en bien meilleure forme physique, d’ajouter le gaillard de 6 pi 3 po et 308 livres. J’ai perdu 20 livres. Je suis plus léger et plus en forme. Je suis plus actif et je mange mieux. L’année COVID-19 a été difficile pour la condition physique des joueurs de ligne offensive. Je réalise maintenant que tu dois être en forme pour jouer sur la ligne offensive et pas seulement gros. Je ne suis pas encore où je voudrais être, mais je suis dans la bonne direction. »

Discussions profitables

S’il a trouvé difficile cette première campagne, Masri-Fliss a discuté avec quelques anciens qui l’ont aidé à mieux accepter sa situation.

« Cyrille Hogan-Saindon et Louis-Gabriel Beaudet ont été des joueurs dominants au niveau universitaire et ils n’ont pas été habillés à leurs premières saisons, a-t-il souligné. J’ai réalisé que c’était un passage normal. Je n’avais pas à me plaindre après une seule saison. Ils m’ont dit de ne pas m’apitoyer sur mon sort, de travailler sur ma technique et ma compréhension du système de jeu. Ils avaient raison. »

Agressivité appréciée

Justin Éthier a apprécié la prestation de Masri-Fliss à son premier départ.

« Considérant où il était en 2021 alors qu’il n’était pas prêt du tout, il a très bien fait contre Concordia, a mentionné le coordonnateur offensif lavallois. C’était tellement difficile et maintenant il démontre une belle agressivité. Il bouge bien aussi. »

Éthier trace un parallèle entre Masri-Fliss et Samuel Quevillon.

« Les deux étaient des joueurs très convoités et ils présentent un profil semblable, a-t-il précisé. L’an dernier, Samuel était davantage prêt en fin de saison que Alexandre, mais les deux ont souffert de la pandémie. » 

Masri-Fliss entend continuer d’afficher de l’agressivité. 

« Ça fait partie de mon jeu depuis mes débuts au football scolaire. C’est une qualité que je tente de démontrer à chaque entraînement et chaque partie. »  

Nicolas Guay de retour dans ses pantoufles 

Nicolas Guay a retrouvé ses bonnes vieilles pantoufles de ses années au football scolaire et collégial.

Utilisé comme garde depuis les quatre dernières saisons à Laval, Guay retrouvera la position de centre en remplacement de Nicolas Thibodeau, blessé à une cheville dans le dernier match face aux Stingers de Concordia.

Guay a été recruté comme centre, mais il n’a disputé qu’un match à sa première saison, en 2017, en raison d’une blessure à Louis-Gabriel
Beaudet, avant d’être muté à la position de garde en 2018.

« Je n’étais pas rouillé quand j’ai pris la relève de Nicolas pendant le match contre Concordia, a-t-il indiqué. J’étais bien préparé. J’ai pris plusieurs répétitions comme centre au camp à Hamilton. Parce que j’ai joué au centre pendant toutes mes années scolaires et collégiales, je n’étais pas dépaysé. »

Guay assure qu’il n’a pas de préférence.

« J’aime les deux positions et je suis à l’aise aux deux positions, a indiqué le produit du CNDF. Il s’agira de mon deuxième départ comme centre avec le Rouge et Or. Avant chaque partie, je fais des remises avec Nicolas et Étienne [Cloutier]. »

Centre à Hamilton

Choix de septième ronde (64e au total) lors du dernier repêchage, Guay connaît déjà les plans des Tiger-Cats à son endroit.

« Au prochain niveau, Hamilton me voit comme centre, a mentionné le joueur de 6 pi, 2 po et 300 lb. Pendant le camp, j’ai débuté comme garde et ils m’ont déplacé comme centre quand ils ont senti que j’étais plus à l’aise. Dans les deux parties présaison, j’ai joué la valeur d’un match. Un quart contre -Montréal et trois quarts contre Toronto. »

Qu’il évolue comme garde ou comme centre, Guay et ses coéquipiers à l’intérieur devront se frotter à deux bons plaqueurs, dimanche, face aux -Redbirds. Nicholas De Francisco-Paul et -Jonathan Wilding représentent deux des éléments clés de la défensive de McGill. Ancien des Spartiates du Vieux Montréal, Wilding se frottera régulièrement à son ancien coéquipier Samuel Quevillon.

« Ce sont deux excellents plaqueurs et il s’agira d’un bon défi, a mentionné Guay. C’est certain qu’on aimerait courir et poursuivre sur notre lancée, mais les deux plaqueurs de McGill sont solides. »

Guay n’est pas inquiet d’être entouré de deux gardes qui comptent peu d’expérience dans le rôle de partant. « Samuel et Alexandre [Masri-Fliss] sont deux jeunes gardes, mais ils étaient très convoités à leur sortie des rangs collégiaux et ils sont talentueux, a indiqué le bachelier en ingénierie. Il n’y a pas de problème. » 

Éloa Latendresse-Regimbald en période d’apprentissage 

Le pivot de McGill connaît des hauts et des bas après un premier match exceptionnel


Le quart-arrière de première année des Redbirds Éloa Latendresse-Regimbald lors d’un match face au Rouge et Or le 3 septembre.

Photo courtoisie, McGill Athletics

Le quart-arrière de première année des Redbirds Éloa Latendresse-Regimbald lors d’un match face au Rouge et Or le 3 septembre.

Malgré un départ sur les chapeaux de roues à son premier match en carrière, Éloa Latendresse-Regimbald estime que son travail ne fait que débuter.

« Honnêtement, c’est difficile comme première saison, a reconnu le pivot des Redbirds de McGill. C’est une saison d’apprentissage sur plusieurs aspects. Il y a un grand écart entre les niveaux collégial et universitaire. »

Le joueur par excellence du réseau collégial l’an dernier aurait aimé connaître un meilleur départ.

« Je ne suis pas déçu de mon début de saison, mais je ne suis pas fier, a résumé Latendresse-Regimbald. C’est la même évaluation pour l’équipe, mais on progresse. »

« Nous avons une équipe en reconstruction et on doit créer une nouvelle culture, de poursuivre le produit des Cheetahs de Vanier. J’étais cent pour cent conscient de la situation au moment de m’engager à McGill et je suis vraiment heureux dans quoi je me suis embarqué. »

Quelques aspects sont très différents de ce qu’il avait connu dans les rangs collégiaux.

« La grosseur des gars et la vitesse du jeu sont très différentes, a-t-il indiqué. Les fronts défensifs sont plus diversifiés comparativement au collégial. Dans du football à trois essais, tu n’as pas le droit à l’erreur sinon tu payes cher. »

Apprendre dans la défaite

La défaite au dernier match face aux Carabins de l’Université de Montréal a été tout un apprentissage pour le pivot de 6 pi 4 po et 185 livres, qui a été victime de neuf sacs.

« Les Carabins savaient qu’ils affrontaient un quart-arrière recrue et ils ont vraiment mis beaucoup de pression avec un front à sept joueurs, a-t-il expliqué. Dès ma deuxième lecture, ils étaient déjà dans le champ-arrière. Leurs secondeurs étaient très agressifs. Tu t’améliores en affrontant les meilleurs. »

Ronald Hilaire abonde dans le même sens.

« Éloa va sortir grandi de ce match, a affirmé le pilote des Redbirds. On est super contents de sa première saison. Parce qu’il possède un immense talent, on a tendance parfois à oublier qu’il s’agit de sa première saison. Malgré la fiche de 0-4, il garde le sourire et il est toujours prêt à travailler. »

Effet de surprise

S’il a découpé la défensive du Rouge et Or tant avec son bras que ses jambes lors du premier duel entre les deux formations, Latendresse-Regimbald s’attend à une confrontation différente pour le match retour.

« La défensive de Laval n’était pas prête pour nous et on les a pris par surprise, a-t-il souligné. J’ai hâte de disputer mon premier match au PEPS dans un stade incroyable. Les amateurs vont tenter de me rentrer dans la tête, mais il y a seulement 24 joueurs sur le terrain peu importe le nombre d’amateurs et je vais être capable de rester dans ma partie. 

« Les gars ont toujours de bonnes histoires à raconter au sujet des parties à Laval et je suis excité de le vivre pour la première fois, d’ajouter l’auteur d’une prestation de 391 verges par la passe et de 132 par la course contre le Rouge et Or à son baptême des rangs universitaires. Je considérais l’option des États-Unis et Laval est ce qui se rapproche le plus de la NCAA. Mon rêve va se réaliser en quelque sorte. »



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