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Pleine charge sur l’électricité décentralisée

Centrale electrique virtuelle investissement


Le VPP, ou Virtual Power Plant, est la nouvelle cible de l’un des plus importants fonds d’investissement spécialisé dans la tech au monde, le Vision Fund 2 de Softbank. À l’occasion d’un tour de table de la startup Swell, le conglomérat japonais a pu mettre la main sur une technologie de rupture à l’avenir selon elle.

En France, on l’appelle plus communément la centrale électrique virtuelle. Son principe repose sur la combinaison de petites sources d’énergie, comme les maisons des particuliers, pour gérer et stocker l’électricité. Le tout est optimisé par ordinateur pour une gestion intelligente et une solution décentralisée en cas de besoin soudain ou de difficultés (telles que les catastrophes naturelles). Même Tesla est sur le coup.

L’électricité se réorganise en centrale virtuelle

Softbank est passé par son deuxième fonds, le Vision Fund 2 et son enveloppe de 108 milliards de dollars pour investir dans Swell. Les 120 millions de dollars apportés par celle-ci ne seraient pas les seuls capitaux injectés, mais le patron de la startup n’a pas encore voulu révéler plus de détails sur la ronde. Une chose est sûre, en plus de propulsé Swell, cet investissement met sur le devant de la scène la technologie des VPP et confirme leur ambition.

La startup travaille déjà avec différents services publics aussi bien en Californie que dans l’Etat de New York et à Hawaï. En février dernier, elle présentait sa nouvelle plateforme de gestion des infrastructures, GridAmp, qui doit aller “fournir des capacités de réseau avancées aux services publics”, en s’appuyant sur un parc de batteries et de panneaux solaires.

Les services publics, notamment aux États-Unis et dans les pays où l’électricité est particulièrement carbonnée, se jettent sur ces solutions de centrale électrique virtuelle tant elles leur permet de se rapprocher des objectifs de baisse des émissions de CO2. À Hawaï, un responsable de la politique sur la consommation électrique déclarait :

“Travailler avec des agrégateurs de services de réseau comme Swell est un élément essentiel pour atteindre l’objectif d’Hawaiian Electric de réduire les émissions de carbone de la production d’électricité de 70 % d’ici 2030 et d’atteindre zéro émission nette de carbone provenant de la production d’électricité d’ici 2045 ou avant”.

En peu de temps, la liste des sociétés travaillant sur un Virtual Power Plant s’est allongée. Sonnen, Sunrun, Sunnova, Enphase, SolarEdge ou encore Generac cherchent à concurrencer Tesla – certains sont également des partenaires Swell.

Tesla est sur le coup

Tesla travaille sur les mêmes infrastructures physique et logiciel depuis plusieurs années maintenant. Après l’Etat de Californie et l’Australie, elle a déployé une nouvelle centrale électrique virtuelle dans une ville au Japon. Sur place, elle propose aux services publics de s’équiper de ses propres produits (batteries et panneaux scolaires) pour que les résidents les installent chez eux.

Grâce au système de renvoi de l’électricité dans le réseau selon les besoins, les résidents peuvent gagner de l’argent. En période de forte demande, les particuliers qui renvoient de l’électricité dans le réseau peuvent gagner jusqu’à 2 euros par kilowattheure.

Véritables constellations, réseaux électriques décentralisés sur le principe de communauté, les centrales virtuelles électriques s’appuient grandement sur les nouvelles technologies logiciel. Intelligentes, elles permettent de mieux gérer le réseau en fonction des situations, jusqu’aux plus inédites. De quoi comprendre l’importance de telles infrastructures, notamment dans les zones à risques et/ou les infrastructures sont insuffisantes ou exposées aux risques (notamment de la nature).

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