in

Paris dément l’arrestation d’agents des services de renseignements français en Iran

Paris dément l'arrestation d'agents des services de renseignements français en Iran



000 32LV6A2

Publié le :

La France a démenti « catégoriquement » mercredi l’arrestation d’agents français lors de manifestations déclenchées depuis la mort de Mahsa Amini. Le ministère français des Affaires étrangères appelle de nouveau à la libération de ses sept ressortissants détenus en Iran.

C’est une accusation qui revient régulièrement pour discréditer le mouvement de protestation en cours en Iran. Le ministre iranien de l’Intérieur, Ahmad Vahidi, a déclaré mercredi 16 novembre que plusieurs agents des services de renseignements français avaient été arrêtés lors des manifestations dans la République islamique, ce que Paris « dément catégoriquement ».

« Des personnes d’autres nationalités ont été arrêtées pendant les émeutes, dont certaines ont joué un rôle important. Il y a des éléments des services français de renseignements qui seront traités conformément à la loi », a dit Ahmad Vahidi à la télévision publique iranienne.

Dans un communiqué, la diplomatie française a rejeté les « déclarations mensongères » de l’Iran.

« Comme l’a indiqué la ministre (Catherine Colonna, NDLR), nous avons connaissance de sept ressortissants français au total qui sont désormais détenus arbitrairement en Iran », assure le ministère des Affaires étrangères, appelant une nouvelle fois à la libération immédiate de ses ressortissants.

« Prise d’otages »

À l’issue du sommet du G20 en Indonésie, Emmanuel Macron a dit constater une « agressivité croissante » de l’Iran à l’égard de la France « par des prises d’otages inadmissibles ».

Les autorités iraniennes affrontent un vaste mouvement de protestation depuis la mort, il y a deux mois, d’une jeune femme, Mahsa Amini, après son arrestation par la police des mœurs.

La France a dénoncé début octobre « des pratiques dignes des procès spectacles des pires régimes dictatoriaux » après la diffusion d’une vidéo mettant « en scène (les) prétendus aveux » d’espionnage d’un couple de ressortissants français, Cécile Kohler et Jacques Paris, arrêtés en mai dernier et « détenus arbitrairement » en Iran.

Avec Reuters

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

son abolition serait-elle un coup de grâce pour les commerçants des villes taurines ?

son abolition serait-elle un coup de grâce pour les commerçants des villes taurines ?

Au Tchad, un mois après des manifestations sanglantes, « la chasse à l’homme se poursuit », selon des opposants

Au Tchad, un mois après des manifestations sanglantes, « la chasse à l’homme se poursuit », selon des opposants