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Mondiaux de cyclisme sur piste: Pier-André Côté envoyé en éclaireur pour Nickolas Zukowsky

Mondiaux de cyclisme sur piste: Pier-André Côté envoyé en éclaireur pour Nickolas Zukowsky


Pier-André Côté a fait partie de l’échappée du jour, ce qui lui a permis d’épauler son coéquipier Nickolas Zukowsky lorsque la course s’est durcie aux Championnats du monde de cyclisme sur route, dimanche, à Wollongong, en Australie. 

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Même affligé de crampes, Zukowsky a tout de même bien fait sur le parcours de 267 kilomètres en terminant au 36e rang (+3 min 01 s) et meilleur Canadien du jour.

Dans une classe à part, le Belge Remco Evenepoel a une fois de plus démontré l’étendue de son talent, en devenant champion du monde. Récent vainqueur du Tour d’Espagne, le coureur de 22 ans s’est imposé en solo de la même façon qu’il l’avait fait à Liège-Bastogne-Liège, le printemps dernier, c’est-à-dire en faisant un démarrage explosif à une trentaine de kilomètres de l’arrivée.

Le Français Christophe Laporte et l’Australien Michael Matthews ont été les médaillés d’argent et de bronze.

Les Français forcent le jeu

Pier-André Côté s’est joint à un groupe d’une dizaine de coureurs pour former une échappée au début de course.

«Je suis vraiment satisfait. C’était un peu un pari d’être dans l’échappée», a expliqué le champion canadien en titre.

L’écart de l’échappée a fondu dans l’ascension mont Keira, après seulement 30 kilomètres de course, lorsque l’équipe de France a décidé de mettre de la pression.

«Nous sommes arrivés au pied de la montée avec six ou sept minutes d’avance et nous avons basculé au sommet avec trois minutes. Cela nous a nui, car nous avons dû rouler vite tôt», a poursuivi l’athlète de Saint-Henri-de-Lévis.

Une fois sur la boucle du circuit final, le groupe de Côté a pu à nouveau creuser l’écart, sauf que le Québécois était déçu d’avoir utilisé ses cartouches aussi tôt dans la course. Heureusement, il en avait encore quelques-unes en réserve pour épauler Zukowsky lorsque le groupe de ce dernier a fait la jonction avec le sien avec environ une soixantaine de kilomètres à faire.

«C’était la meilleure façon pour nous d’avoir deux gars dans le groupe (de tête). […] J’ai été capable de l’aider, mais pas longtemps. Quand ça fait cinq heures que tu es dans l’échappée matinale, à un moment, tu commences à caler.»

Zukowsky a alors pris le relais pour le Canada et ses sensations étaient bonnes jusqu’à ce que des crampes apparaissent comme il l’a expliqué à Sportcom.

«Ç’a été un super bon coup ! C’est de ce groupe-là d’où est sorti Remco pour la victoire. Par contre, c’est dommage, car j’ai été victime de crampes à un tour et demi de l’arrivée. Ç’a vraiment été difficile et j’ai même pensé abandonner, mais finalement, elles ont fini par passer et j’ai pu me raccrocher dans ce qui restait du peloton.»



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