Le pari est risqué. Le 25 septembre, lors d’une conférence de presse tenue à Dakar, l’ancienne Première ministre Aminata Touré, surnommée « Mimi », a-t-elle joué avec le feu en annonçant, parmi d’autres déclarations fracassantes qui scellent sa rupture avec le président Macky Sall, qu’elle comptait désormais siéger à l’Assemblée nationale en tant que députée non inscrite ?
« Je ne vais pas quitter l’Assemblée nationale. Je suis dans cet hémicycle pour défendre les intérêts des Sénégalais. Je ne suis pas la députée de qui que ce soit. Je suis là pour le peuple », a alors déclaré Mimi Touré. La députée se prévalait ainsi de l’article 22 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, lequel stipule que « les modifications apportées à la composition d’un groupe parlementaire seront portées à la connaissance du président de l’Assemblée nationale sous la signature du député intéressé s’il s’agit d’une démission du groupe parlementaire ».
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