Des innocents ont été tués, violés et torturés lors des près de 90 000 crimes de guerre commis par les soldats russes en Ukraine depuis l’invasion de leur territoire en février 2020. Les villes frontalières de la guerre comme Kherson, ont été occupées, pillées et étaient sous le feu des attaques incessantes des militaires russes. Des chambres de torture ont été découvertes, y compris une surnommée « le trou » où les prisonniers étaient électrocutés et battus. Les récits des survivants sont poignants, tel que celui du vendeur Andriy Andryushcenko, retenu captive pendant 47 jours et torturé par les soldats russes. Des milliers de femmes ont été violées, des enfants agressés sexuellement et des adolescents marqués au fer rouge en forme de svastika. Des violations des droits de l’homme ont eu lieu dans des écoles, des jardins d’enfants, des maisons et des hôpitaux. Les autorités ukrainiennes enquêtent actuellement sur les crimes de guerre, mais elles estiment qu’il y en aurait bien plus que les 90 000 documentés. Les villes frontalières de la guerre comme Kherson sont dans un état de chaos constant. Plus de 450 cadavres ont été découverts dans la ville de Bucha, et 25 femmes ont été violées en sous-sol. Les attaques des militaires russes ont même fait des victimes civiles, comme la volontaire de la Croix-Rouge, Victoria Yaryshko, qui a été tuée alors qu’elle distribuait du pain. Les survivants doivent vivre avec les traumatismes de ces atrocités et n’ont qu’un désir désespéré de voir la fin de la guerre.
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