Le conseil des ministres a entériné, mercredi 23 novembre, la nomination de Jean Castex à la tête de la RATP et celle de Luc Rémont aux commandes d’EDF.
L’ancien premier ministre succède à Catherine Guillouard, qui a démissionné début septembre pour des raisons personnelles. Il aura la lourde tâche de rétablir un service très largement dégradé depuis cet été en raison d’un climat social conflictuel et de difficultés d’exploitation dues à une pénurie de personnel, le tout avec l’horizon des Jeux olympiques 2024.
Lors de son audition au Parlement, les 8 et 9 novembre, il a promis de « répondre aux attentes des usagers ». Il s’est donné trois semaines pour établir un « diagnostic partagé » et « trouver des outils supplémentaires » pour rétablir la situation, avec un « enjeu de qualité de vie au travail ». Il entend en particulier accroître la présence humaine au contact des voyageurs et « humaniser au maximum [le] service ».
Le nouveau PDG d’EDF, que l’Etat s’apprête à renationaliser à 100 %, avait quant à lui été désigné par l’Elysée le 29 septembre, et le Parlement a validé sa nomination le 26 octobre. Ingénieur polytechnicien âgé de 53 ans, il cumule l’expérience des cabinets ministériels et un passage par la banque d’affaires Bank of America Merrill Lynch puis chez Schneider Electric. Il succède à Jean-Bernard Lévy, 67 ans, qui était aux manettes d’EDF depuis 2014, dont le départ anticipé avait été annoncé cet été, en même temps que la prochaine renationalisation du groupe. Il se rendra lors de sa première journée à ce poste sur le site de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche), où un troisième réacteur est en construction.
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