Telle cette séquence où Steve Buscemi tente de se faire passer pour un teenager dans la série 30 Rock, les gifs sont désuets. C’est en tout cas l’argument brandi par les patrons de Giphy, cette plateforme justement spécialisée dans la recherche de gifs qui abreuve plusieurs réseaux sociaux dont Twitter et Facebook. La maison-mère de ce dernier, Meta, avait mis la main sur Giphy en mai 2020 pour 400 millions de dollars.
Mais fin 2021, à la suite d’une longue enquête, la Consumer and Markets Authority (CMA), l’autorité de la concurrence outre-Manche, avait mis son veto, forçant Meta à revendre sa nouvelle plateforme pour éviter un duopole sur le marché du gif avec Google. Une décision évidemment contestée par la société de Mark Zuckerberg, qui a fait appel et obtenu la possibilité de défendre sa cause.
Dans un document adressé à la CMA, les représentants de Giphy ont ainsi argumenté en faveur du rachat. Selon eux, aucune autre entreprise que Meta ne voudrait aujourd’hui acquérir un outil dédié aux gifs puisque ceux-ci seraient « cringe » (ringards, en bon français) et même « pour les boomers« .