Des vidéos ont montré que Vladimir Poutine utilise des bombes thermite mortelles capables de brûler la chair pour apporter l’enfer en Ukraine. Le plus récent exemple de ce week-end montre des munitions incendiaires russes pleuvant sur la ville ukrainienne de Vuhledar, qui a été presque totalement détruite dans des combats brutaux alors que Moscou persiste à vouloir prendre la ville voisine de Bakhmut. Les armes ont une température de combustion de plus de 2 000 degrés Celsius, ce qui peut facilement enflammer des surfaces inflammables et brûler la chair humaine jusqu’à l’os. L’utilisation de telles armes contre des cibles militaires est permise, mais contre des cibles civiles, c’est un crime de guerre selon le protocole III de la Convention sur les armes classiques (CCAC). Cependant, la Russie n’hésite pas à attaquer les zones civiles avec des armes incendiaires. Les armes sont souvent confondues avec des munitions au phosphore, qui sont également utilisées pour créer de la fumée et illuminer de grandes zones. En outre, l’utilisation d’armes incendiaires contre les cibles civiles est interdite par un traité des Nations unies signé par la Russie, l’Ukraine et 123 autres pays. Les armes incendiaires causent des souffrances inutiles ou injustifiables aux combattants ou affectent les civils de manière indiscriminée, comme les armes chimiques, les bombes à fragmentation ou les armes incendiaires. Le traitement des victimes de bombes incendiaires est extrêmement douloureux, notamment en raison de la nécessité de changer les pansements tous les jours et d’enlever toute la peau morte, un processus qualifié de « fléau vivant » par certains témoignages de première main. Les armes incendiaires infligent des brûlures atroces dont les victimes peuvent souffrir des infections, des chocs et la mort à long terme.
Note : Le texte n’est pas complet.