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L’économie israélienne, première victime du coup de force judiciaire de Nétanyahou

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Une réforme judiciaire en Israël pourrait causer des dommages financiers importants pour l’économie du pays. Selon une note présentée au cabinet du ministre des Finances Bezalel Smotrich lors d’une réunion extraordinaire, le classement d’Israël dans les indices de démocratie et de gouvernance pourrait s’effondrer, entraînant des taux de crédit prohibitifs et une perte structurelle annuelle de 0,8% du PIB par habitant. Cette perte représenterait 270 milliards de shekels (69,3 milliards d’euros) sur les cinq prochains exercices budgétaires, et l’impact sur les recettes de l’État pourrait atteindre 385 milliards de shekels (98,8 milliards d’euros) d’ici 2033.

La “refonte judiciaire” en question, imposée par le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, est considérée comme une attaque contre les institutions démocratiques et libérales, et donc contre l’économie libérale de l’État. Selon les auteurs de la note, une telle dégringolade économique est plus que crédible. Le département budgétaire du ministère des Finances israélien a également procédé à une simulation de l’effet d’une augmentation du risque sur les investissements en Israël, en particulier sur la productivité du secteur de la haute technologie.

Si la réforme est adoptée, Israël pourrait perdre son statut de “start-up nation”. Cette situation aurait des conséquences désastreuses pour le pays qui est réputé pour son secteur technologique en plein essor. Cette réforme est souvent vue comme une tentative de neutraliser la Cour suprême israélienne, une institution qui s’est opposée à plusieurs reprises au gouvernement de Nétanyahou.

Cette tentative de réforme judiciaire est considérée comme une politique d’extrême droite. Elle a été largement critiquée par les défenseurs de la démocratie, qui affirment que la réforme vise à saper les institutions qui ont permis à Israël de devenir un État démocratique et libéral. Les défenseurs de la réforme affirment quant à eux qu’elle est nécessaire pour lutter contre la partialité politique de la Cour suprême.

Cette note inquiétante vient s’ajouter aux débats en cours en Israël concernant l’état de la démocratie dans le pays. De nombreux observateurs estiment que les attaques répétées contre les institutions démocratiques sont une menace pour l’avenir d’Israël en tant que pays démocratique et libéral. Les conséquences de cette réforme pourraient être désastreuses, non seulement pour l’économie israélienne, mais également pour son statut de leader technologique mondial.

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