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Le Vision Fund est en difficulté, mais SoftBank tient le coup

argent


C’est un chiffre qui fait mal au cœur : les derniers résultats trimestriels du Vision Fund de SoftBank annoncent des pertes équivalentes à près de 9,5 milliards de dollars pour la période s’étalant de juillet à fin septembre 2022. La maison-mère, malgré tout, continue sa croissance en générant du profit sur la même fourchette. C’est d’ailleurs la première fois depuis l’an dernier et c’est peut-être ce qui a pu permettre à Contentsquare de lever une série F à hauteur de 400 millions cet été, soutenue par le fonds japonais aux côtés de Sixth Street Partners (Emplifi, Amplience, Bloomreach).

Si la période n’est pas au beau fixe pour le Vision Fund, c’est peut-être aussi car son fondateur a décidé de prendre ses distances avec l’organisation. Masayosi Son préfère en effet consacrer davantage de son temps à ARM désormais. On doit maintenant au fondeur les puces des Mac depuis deux ans, si bien que Tony Fadell, le père de l’iPod, a lui-même rejoint le conseil d’administration il y a peu. Une équipe de choc est donc en charge des futurs projets du fabricant, ce qui n’annonce que du bon pour nos smartphones et nos ordinateurs.

Un portefeuille de haut vol

Parmi les paris de SoftBank avec le Vision Fund, on retrouve malgré tout de véritables pépites telles que Revolut. La néobanque est disponible en France et propose une des meilleures expériences à la fois pour gérer ses achats quotidiens et pour épargner. On peut en effet s’en servir comme une solution de paiement pour les professionnels et, en tant que particulier, mettre de côté avec des “coffres”. Les cryptomonnaies sont également de la partie avec le Bitcoin, l’Ethereum ou encore le Ripple au menu.

Masayoshi Son

Masayoshi Son interprété par Eui-sung Kim dans WeCrashed © Apple

Autre poulain du Vision Fund : Klarna. Avec cet outil, les clients peuvent payer en plusieurs fois sans frais chez de nombreux commerçants en ligne comme Lacoste, Calvin Klein ou encore Clarks et Champion. Depuis ses débuts, la licorne a levé 4,5 milliards de dollars, notamment auprès d’Artic Ventures et de Mindrock Capital.

Des investissements risqués

Mais SoftBank a aussi misé sur WeWork, géant new-yorkais des espaces de travail partagé auparavant dirigé par Adam Neumann. Or, son ancien CEO et créateur, qui avait su gagner la confiance de Son jusqu’en 2020 pour réaliser le plus important tour de table jamais vu, a dépensé sans compter au point de se voir remercié par ses associés. Pour SoftBank, ce sera le début d’une dégringolade historique. Une série diffusée sur Apple TV+ raconte même la débâcle…

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