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L’accord irano-saoudien, une désillusion “made in China”

Laccord irano saoudien une desillusion made in China



L’Arabie saoudite et l’Iran ont finalement choisi de rétablir leurs relations diplomatiques, qui étaient jusqu’alors rompues, grâce à la médiation chinoise. Les deux pays ont accepté de rouvrir leurs ambassades et d’envoyer des ambassadeurs. Toutefois, tandis que l’optimisme est à son comble des deux côtés du conflit, les observateurs se demandent si cet accord s’étend aux guerres civiles en Syrie, en Irak, au Yémen, au Liban et en Palestine. Les fractures du Moyen-Orient sont trop profondes pour être comblées par un accord qui est probablement éphémère. Les pays impliqués connaissent depuis longtemps des relations tumultueuses où les ambitions belliqueuses prévalent souvent sur le désir de paix.

Pékin, contrairement à Washington, n’a pas de rôle à jouer dans les détails de conflit. Bien que les alliances économiques revêtent une importance significative, elles ne peuvent combler cette rupture qui existe depuis des siècles. Cette réconciliation est restée très floue quant à l’implication de la Chine dans ce conflit. Les programmes télévisés tels que Mu’awayia ont encore suscité des controverses, rappelant que les alliances temporaires avec des partenaires commerciaux ne sont pas suffisantes pour résoudre les problèmes.

Bien que les tenants du prétexte puissent y voir une issue potentielle, le rétablissement des relations est un processus complexe, voire même incertain. Riyad maintient des compte à régler avec Washington et, plus récemment, avec Abu Dhabi, tandis que Téhéran fait face à des sanctions internationales. La Chine n’a pas d’influence cruciale des lignes de front de ce conflit et ne présente donc pas de solution convaincante pour sortir de cette crise.

Le Moyen-Orient doit avant tout construire sa propre stabilité s’il veut échapper à son propre chaos. Le chemin vers la paix est long et semé d’embûches. Les considérations économiques ont leur place dans la construction des futures relations diplomatiques, mais leur utilisation à des fins de réconciliation est limitée. Les fractures profondes au sein du Moyen-Orient sont trop profondes pour être résolues dans l’immédiat. Les acteurs de la région peuvent s’engager dans des initiatives de dialogue et de construction de la confiance pour contribuer à une paix durable et à la résolution des conflits actuels.

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