Une femme de 31 ans soupçonnée d’avoir pris la fuite après avoir happé mortellement un jeune piéton, samedi dernier à Victoriaville, a été arrêtée hier par la Sûreté du Québec.
• À lire aussi: Les collègues de Miguël Fréchette lui rendent hommage
• À lire aussi: Victoriaville: un piéton de 23 ans aurait été happé mortellement et abandonné sur la chaussée
La conductrice devrait faire face à des accusations de délit de fuite mortel à la suite du décès de Miguël Fréchette, 23 ans. Elle a été relâchée mardi après-midi sous promesse de comparaître.
Elle devra se présenter au palais de justice de Victoriaville le 30 janvier prochain.
Miguël Fréchette a été frappé alors qu’il circulait à pied sur le boulevard Arthabaska Ouest, à Victoriaville, samedi au petit matin.
Vers 5h, un passant a fait la macabre découverte sur la chaussée et a alerté les services d’urgence. Le décès de la victime a été constaté sur place.
«Je travaillais à l’hôpital, j’ai vu son nom dans mes dossiers. Je me suis dit: c’est sûr que ce n’est pas lui, je n’en revenais pas», raconte Marie-Tanya Hamel Martel, une amie et collègue de la M. Fréchette.
La Kia Forte blanche impliquée dans l’accident a été retrouvée samedi en soirée.
«C’est quelqu’un du public qui nous a contactés. Nos analyses ont permis de démontrer un lien entre la voiture et la scène. Puis, un autre volet d’enquête nous a menés à la propriétaire du véhicule», précise Louis-Philippe Ruel, porte-parole de la Sûreté du Québec.
Aimé de tous
Miguël Fréchette travaillait comme mécanicien pour le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec et se rendait souvent à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska, à Victoriaville, dans le cadre de ses fonctions.
«C’était un garçon super souriant, attachant, toujours là pour aider. C’était un petit boute-en-train, toujours capable de faire rire les autres», se remémore Mme Hamel Martel.
«Il aimait tout le monde et voulait le bien de tout le monde. C’était vraiment ce qui lui tenait à cœur», renchérit William Doyon, un ami d’enfance.
Passionné de chasse, de pêche et de hockey, Miguël Fréchette n’était pas du type à rester seul chez lui.
«Il avait vraiment une joie de vivre contagieuse. Je ne garde que de bons souvenirs de lui», mentionne Jordan Michaud, un ancien coéquipier de hockey.