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La route des migrants: deux frères ont tout quitté pour un meilleur salaire

La route des migrants: deux frères ont tout quitté pour un meilleur salaire


  • Prénoms : Mobaye et Papa
  • Âges: 46 et 37 ans
  • Nationalité : sénégalaise
  • Lieu de départ : Argentine

Un Sénégalais a laissé derrière lui ses trois filles et son épouse en espérant pouvoir s’établir en Amérique du Nord et ainsi leur offrir un avenir plus radieux.  

«J’ai quitté le Sénégal pour trouver une vie meilleure. Présentement, avec le régime politique qu’il y a là-bas, il n’y a rien de bon. Les gens veulent sortir pour soutenir leur famille. Et je crains pour ma sécurité», confie Mobaye, 46 ans. 

Il a vécu les six dernières années en Argentine. Mais ses conditions salariales n’étaient plus assez profitables pour nourrir sa famille convenablement. Il a donc pris la décision de remonter vers le nord, avec ce qu’implique la traversée du Darién. 

Une épreuve non seulement difficile, mais très coûteuse. En effet, les nombreuses étapes du voyage exigent des dépenses, comme engager un guide pour traverser la forêt ou encore voyager par bus. Sans compter les nombreux cas de vol. 

«J’ai commencé la traversée avec 1700 $. Il me reste 5 $», raconte à ce propos Mobaye. «Mais c’est un risque que j’ai pris pour supporter ma famille.»


Papa a quitté le Brésil le printemps dernier en espérant rejoindre les États-Unis.

Capture d’écran

Papa a quitté le Brésil le printemps dernier en espérant rejoindre les États-Unis.

VERS LES ÉTATS-UNIS

Son frère, Papa, a lui aussi quitté le Sénégal pour des raisons économiques, avant de s’installer au Brésil pour 7 ans. 

«Il faut que j’aille aux États-Unis pour gagner plus. C’est la principale raison qui m’a incité à quitter le Brésil», explique l’homme de 37 ans. 

«Je ne parviens pas à réaliser mon rêve: avoir une maison et élever ma famille», explique celui qui a pourtant étudié cinq ans à l’université. 

Sa traversée du Darién a par ailleurs été tout sauf facile : «On a rencontré toutes les difficultés, mais grâce à Dieu, on a réussi.»



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