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La pression monte au CHU de Québec

La pression monte au CHU de Québec


Pendant que des pédiatres disent que dans leur carrière, ils n’ont jamais vu autant d’enfants malades dans les hôpitaux de Montréal, les professionnels de la santé s’inquiètent d’une montée précoce de l’achalandage au CHU de Québec.

Selon le Dr Marc-André Dugas, chef du département de pédiatrie au CHU de Québec, la situation dans les urgences s’est détériorée, et pourrait encore s’aggraver.

Comme les virus se déplacent généralement de l’ouest vers l’est et que la situation dans les hôpitaux de Montréal est critique, la crise pourrait frapper la vieille capitale plus rapidement que prévu.

Le Dr Dugas a expliqué le contexte. « Habituellement, cette pression s’installe après la période des Fêtes. On commence à avoir de la pression en décembre. En janvier, février, mars, l’activité au niveau des virus respiratoires culmine, puis, après ça, la pression diminue en avril et en mai. Actuellement, ce qu’on voit, c’est que l’activité est vraiment importante depuis la fin septembre ».

La Dre Bethany Foster, chef de la pédiatrique à l’Hôpital de Montréal pour enfants, a sonné l’alarme la semaine dernière, déclarant que les hôpitaux de Montréal tout comme de partout dans le monde vivent une situation jamais vue. 

« Les urgences débordent, les unités de soins pédiatriques et les soins intensifs débordent aussi », a-t-elle constaté. 

La pression dans les urgences s’ajoute au fardeau des travailleurs de la santé, déjà fortement sollicités.

La saison de la grippe débute à peine et déjà le personnel est épuisé, sans compter que le nombre d’heures supplémentaires est appelé à augmenter.

Bien que les travailleurs en aient plein les bras, Dr Dugas souhaite rappeler que les équipes demeurent dédiées. Il invite les parents à ne pas hésiter à composer le 811 si leur enfant est malade.

Trio de virus

Le directeur national de la Santé publique du Québec, Luc Boileau, a pour sa part révélé qu’un trio de virus respiratoires, dont la grippe et la COVID-19, cause une surcharge dans les urgences, ce qui n’est pas une bonne nouvelle à l’aube de la période des Fêtes.

Comme très peu de virus ont circulé pendant la pandémie, les enfants ont développé moins d’anticorps, analysent des pédiatres spécialistes.

La pression dans les urgences s’ajoute ainsi au fardeau des travailleurs de la santé, déjà fortement sollicités. La saison de la grippe débute à peine et déjà le personnel est épuisé, sans compter que le nombre d’heures supplémentaires est appelé à augmenter.

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