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La Haute-Savoie achète 5000 pièges contre le frelon asiatique 

La Haute-Savoie achète 5000 pièges contre le frelon asiatique 


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Haute-Savoie (F)Cinq mille pièges pour lutter contre le frelon asiatique 

Le département a débloqué 300’000 euros pour lutter contre cette espèce envahissante, qui a déjà été aperçue sporadiquement à Genève.

Un nid de frelons asiatiques découvert à Genève en octobre 2020 à Pregny-Chambésy.

Un nid de frelons asiatiques découvert à Genève en octobre 2020 à Pregny-Chambésy.

Incendie secours Genève

Face à l’arrivée du frelon asiatique, qui touche tous les territoires de France, le Département de Haute-Savoie (F) sort l’artillerie lourde. A la demande des apiculteurs, dont les ruches sont décimées par le nouveau venu, il a annoncé ce mardi avoir débloqué 300’000 euros pour acheter 5000 pièges mécaniques et sélectifs. Ceux-ci devraient être livrés début 2023. L’opération vise à préserver les abeilles butineuses, dont se nourrit l’envahisseur.

Apiculteur dans la région d’Avusy (GE), mais aussi habitué de la Drôme française, Pierre Mermoud explique que les pièges sont des boîtes rectangulaires munies d’un entonnoir à un bout et d’une grille à l’autre. Le maillage de cette dernière est suffisamment large pour laisser s’échapper les abeilles, mais trop étroit pour les frelons. Le dispositif, «qui est rouge car l’abeille ne voit pas cette couleur», est garni de nourriture, notamment de la viande, de manière à attirer l’indésirable.

Traque électronique

Pierre Mermoud indique que ce type de piège est connu en France mais assez nouveau à Genève, où le frelon a déjà été repéré mais n’a pas encore véritablement pris ses quartiers. Au bout du lac, il est notamment traqué via des radio-émetteurs que le service de la faune fixe sur l’aile des spécimens capturés. Il peuvent ainsi être suivis, révélant malgré eux la localisation de leur nid, qui est alors détruit.

Pierre Mermoud déclare avoir placé quelques pièges à Genève cette année, mais n’avoir attrapé que deux frelons européens. En revanche, il dit avoir vécu «un calvaire» dans la Drôme, où, voici un an, chaque piège posé lui permettait de capturer une cinquantaine de frelons asiatiques. Outre la menace que l’espèce fait planer sur les ruches, il explique qu’elle est très agressive si l’on approche son nid. «La crainte est qu’elle s’établisse en ville». 

(jef)



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