in

La filière caoutchouc s’impose dans le paysage économique

La filière caoutchouc s’impose dans le paysage économique



La filiere caoutchouc s impose dans le paysage economique 1503545

[CONTENU PARTENAIRE] Alors que les enjeux de réindustrialisation sont d’actualité en France, la filière du caoutchouc se mobilise pour localiser sur le territoire de nouvelles capacités de production et pour régénérer le capital humain de la profession. Pour cela, elanova accompagne les industriels. Eric Laplace, Président d’elanova education, nous parle de leurs ambitions.

Quel est le rôle d’elanova, anciennement le Centre Français du Caoutchouc et des Polymères ?

elanova, centre et syndicat du caoutchouc, regroupe un centre de formation, un centre technique et une fondation. Il est le centre d’excellence du caoutchouc. Depuis 1863, le syndicat agit pour représenter et défendre les intérêts de l’industrie.

Le changement de dénomination est intervenu au 1er octobre 2022. Le nom elanova évoque l’ADN de la profession : ela pour les élastomères et nova pour l’innovation. Il traduit la dynamique du centre qui œuvre pour la valorisation des élastomères dans une approche RSE de la filière, en renforçant son rôle dans l’économie française.

En quoi votre industrie fait-elle face à des enjeux de modernisation, réindustrialisation et de transition écologique ?

Nous sommes dans un contexte inédit de rupture par rapport à l’économie passée, et notre industrie est active face à ses défis. Collectivement, nous travaillons à la (re)localisation d’activités de production en France. Nous poursuivons un double objectif : installer le leadership français dans l’usine 4.0 du caoutchouc et accélérer le virage vers l’économie circulaire, et ainsi tendre vers le zéro déchet à horizon 2050.

En quoi est-ce important pour vous d’attirer des jeunes talents et de moderniser la formation ?

Aujourd’hui, les besoins sont criants dans notre industrie en termes de main-d’œuvre, et nous travaillons sur l’image de marque de notre profession. elanova offre une palette complète éducative et de formations aux métiers du caoutchouc. Notre volonté est d’attirer les jeunes, et de démontrer que nous sommes une industrie propre, et un espace d’épanouissement pour eux.

Nous portons un projet auprès de la région Ile-de-France pour développer des formations en réalité immersive. C’est un projet ambitieux, qui se veut être un appel d’air aux jeunes talents, pour concilier transition économique et numérique.

Que représente le marché du caoutchouc et comment se porte-t-il dans le contexte actuel ?

La filière caoutchouc représente 230 entreprises en France, avec 480 sites de production, 41 000 salariés et un chiffre d’affaires de 12 milliards d’euros, dont 60% destinés à l’exportation. Les applications du caoutchouc sont très diverses et concernent tout le tissu productif français.

Les matières premières, et notamment l’énergie, sont à des niveaux historiquement élevés. Notre industrie fournit principalement des secteurs avec lesquels les sujets de pricing restent délicats. Nos entreprises subissent ces surcoûts, dont la répercussion sur leurs prix finaux reste une forte préoccupation. Pour autant, la filière résiste bien, et nous avons de formidables chantiers pour l’avenir, avec des marchés relais sur l’énergie, sur le sport avec les Jeux Olympiques, et sur la santé publique.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n’a pas participé à la réalisation de ce contenu.

EN PARTENARIAT AVEC SCRIBEO

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

un programme des volontaires « varié » et « ouvert à tous »

entre inflation, sponsors et économies à trouver, un budget difficile à équilibrer

le courant de la centrale nucléaire de Zaporijia a été rétabli après une troisième coupure en dix jours

le courant de la centrale nucléaire de Zaporijia a été rétabli après une troisième coupure en dix jours