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La fiabilité des batteries serait le talon d’Achille des véhicules électriques. A l’image de celles des téléphones portables – dont les cellules partagent le plus souvent la même chimie –, leur fiabilité pourrait être sujet à caution. L’argument, régulièrement invoqué par les adeptes de « l’electric bashing », est battu en brèche par un test à grande échelle réalisé fin novembre My Battery Health. Cette application, créée par la start-up française Via2moov, est destinée au diagnostic des batteries des voitures électriques et hybrides.
Selon cette recherche, réalisée auprès de plus de 40 000 véhicules de toutes marques affichant en moyenne 88 000 kilomètres au compteur et ayant circulé plus de cinq ans, pas plus de 6 % des véhicules testés présentent une capacité de charge inférieure à 80 %, et 2 % se situent sous le seuil critique de 75 %, en dessous duquel il est nécessaire de changer les batteries. A l’autre extrémité, près de 10 % des véhicules du panel disposent toujours d’une capacité de 100 %, inchangée depuis leur mise en service. Globalement, les trois quarts du panel présentent une capacité de charge comprise entre 90 % et plus de 95 %.
« Ces chiffres mettent en lumière la fiabilité des batteries des véhicules électriques, même après plusieurs années d’utilisation », insistent les auteurs de l’étude, qui observent également que les batteries les plus récentes s’usent moins vite. « La dernière moyenne d’usure est d’environ 1,8 % par année d’utilisation, ce qui laisse augurer des résultats encore
meilleurs dans les années à venir », assure My Battery Health.
Défiance d’une partie de la clientèle
Dans une précédente étude de novembre 2023, la société avait conclu que les modèles équipés d’une batterie LFP (lithium-fer-phosphate) étaient légèrement plus endurants que ceux – les plus nombreux à l’heure actuelle – dotés d’accumulateurs NMC (nickel-manganèse-cobalt). Plus chers, ces derniers, dont la part dans les ventes recule régulièrement, équipent surtout les véhicules de haut de gamme. Ils sont mieux adaptés aux brusques sollicitations et présentent une meilleure tenue de charge, ce qui réduit la durée des arrêts aux bornes.
Les résultats mis en exergue par ce coup de sonde confirment ce que l’on savait déjà : les batteries modernes disposent d’un niveau élevé de durabilité. Une réalité que les marques ont prise en compte depuis plusieurs années puisque leurs modèles bénéficient d’une garantie de huit ans sur leurs accumulateurs. Face à la défiance d’une partie de la clientèle – y compris des gestionnaires de parcs automobiles –, ce constat apporte un argument supplémentaire aux constructeurs auxquels les normes environnementales européennes imposent de vendre de plus en plus de véhicules électriques. Or, dans un climat de baisse généralisée du marché automobile français, en recul de 3,7 % depuis le début de l’année et qui a plongé de 12,7 % au mois de novembre, ceux-ci éprouvent depuis plusieurs mois des difficultés à commercialiser leurs voitures électriques dont les avantages (bonus à l’achat, principalement) ont été rabotés.
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