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La Cour pénale internationale émet un mandat d’arrêt contre Poutine pour crimes de guerre en Ukraine.



La Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour crimes de guerre présumés liés à son implication dans l’enlèvement d’enfants ukrainiens. La CPI a également émis un mandat d’arrêt contre Maria Alekseyevna Lvova-Belova, commissaire aux droits des enfants du bureau du président de la Fédération de Russie, pour des allégations similaires. Cependant, ce mandat n’a aucune autorité car la Russie ne reconnaît pas la juridiction de la CPI et ne livre pas ses ressortissants. Bien que l’Ukraine ne soit pas membre de la CPI, elle a accordé à la CPI la juridiction sur son territoire et le procureur de la CPI, Karim Khan, a visité l’Ukraine quatre fois depuis l’ouverture de l’enquête il y a un an.

La chambre préliminaire de la CPI a trouvé des « motifs raisonnables de croire que chaque suspect est responsable du crime de guerre de la déportation illégale de la population et de la transfert illégal de population des territoires occupés de l’Ukraine vers la Fédération de Russie, au préjudice des enfants ukrainiens ». La déclaration de la CPI a également indiqué que « il y a des motifs raisonnables de croire que M. Poutine porte une responsabilité pénale individuelle » pour les enlèvements d’enfants « pour avoir commis les actes directement, conjointement avec d’autres et/ou à travers d’autres (et) pour avoir manqué de superviser correctement les subordonnés civils et militaires qui ont commis les actes ».

Sur une possible comparution des Russes devant la CPI, cela reste un long chemin à parcourir, car la Russie ne reconnaît pas la compétence de la CPI, position réaffirmée plus tôt cette semaine par le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov. La CPI n’a pas sa propre force de police pour exécuter les mandats d’arrêt. Par conséquent, l’exécution dépend de la coopération internationale.

Bien que l’enquête des Nations unies ait cité des attaques russes contre des civils en Ukraine, notamment des actes de torture systématique et des assassinats dans les régions occupées, entre autres actes qui constituent des crimes de guerre et qui pourraient constituer des crimes contre l’humanité, la CPI a porté la responsabilité sur Vladimir Poutine pour les enlèvements d’enfants.

Il est maintenant clair que c’est à la communauté internationale de faire appliquer le mandat d’arrêt parce que la Russie est un État souverain qui ne reconnaît pas la juridiction de la CPI. Ce qui est sûr, c’est que ce genre de situation est une claire indication de l’importance pour chaque État de veiller à ce que ses dirigeants ne commettent pas de crimes de guerre ou contre l’humanité. Les conséquences peuvent être graves, y compris devoir faire face à la justice internationale.

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