Le texte aborde plusieurs sujets de société liés aux technologies et à leur impact sur notre vie quotidienne.
Tout d’abord, il est question de la bavure techno-judiciaire, c’est-à-dire les erreurs commises par les systèmes judiciaires automatisés. La qualité des modèles utilisés pour la reconnaissance faciale ou la détection de comportements suspects est remise en question, car ces outils peuvent entraîner des arrestations injustifiées. Par ailleurs, l’algorithmisation de la justice pourrait également renforcer les biais déjà existants dans le système judiciaire.
Ensuite, l’auteur évoque les dormeurs virtuels, c’est-à-dire les personnes qui utilisent leur téléphone portable ou leur tablette avant de se coucher et qui sont ainsi exposées à la lumière bleue émise par ces appareils. Cette exposition peut perturber leur sommeil, ce qui peut également affecter leur santé mentale et physique.
Le texte aborde également le sujet de l’intelligence artificielle et de la notion d’intimité artificielle. L’auteur explique que nous avons tendance à croire que nos données sont protégées et que nous avons le contrôle sur ce que nous partageons en ligne, mais que cela ne correspond pas toujours à la réalité. En effet, nos préférences sont souvent tracées et utilisées à des fins publicitaires ou commerciales, sans que nous en soyons toujours conscients.
Enfin, l’auteur souligne que la technologie peut également mener à une illusion de proximité et d’intimité à travers les réseaux sociaux et les applications de messagerie. Ces outils nous permettent de communiquer facilement et rapidement avec nos amis et notre famille, mais cela ne remplace pas le contact physique et réel.
En somme, le texte rappelle l’importance de se questionner sur les conséquences de l’utilisation des technologies, et sur l’impact réel qu’elles ont sur nos vies. Il invite également à une prise de conscience de la façon dont nos données sont utilisées, et à une réflexion sur notre rapport à la technologie et à l’intimité.
