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Les pêcheurs tirent la sonnette d’alarme. Le Saprolegnia parasitica, un champignon qui a déjà sévi entre 2010 et 2014 dans les eaux de la rivière frontalière, a refait surface.
Dimanche dernier, les pêcheurs ont comptabilisé une cinquantaine de poissons malades ou morts sur le tronçon entre l’usine du Châtelot et Bonaparte (ndlr: environ 5 km). Le constat serait le même du côté de Saint-Ursanne (JU), à en croire le président de la Fédération neuchâteloise des pêcheurs en rivière, Thierry Christen. Le responsable de cette tragédie est le Saprolegnia parasitica,
Cette espèce de champignon provoque chez les poissons, principalement chez les salmonidés tels que les truites et les ombres communs, des mycoses. Cela avait déjà été le cas entre 2010 et 2014. «Depuis, on n’avait enregistré que quelques épisodes mesurés mais là, c’est de nouveau l’hécatombe. Et c’est la première fois que nous voyons les poissons touchés avec cette ampleur avant la fraie! Auparavant, cela se produisait au printemps», a relaté anéanti, Thierry Christen dans les colonnes d’Arcinfo.
