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Mercredi, la ristourne à la pompe attribuée par l’État passera de 30 centimes à 10 centimes d’euros par litre de carburant, alors que les prix restent élevés pour les automobilistes. Clément Beaune, ministre des Transports, invité d’Europe Matin mardi, est revenu sur le sujet.
Dès ce mercredi, la ristourne sur les prix du carburant, attribuée par l’État, passera de 30 centimes à seulement 10 centimes par litre. Est-ce bien raisonnable dans un tel contexte ? « Gouverner, c’est choisir et prendre ses responsabilités », lance Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, au micro d’Europe 1 mardi. « On a toujours dit qu’il fallait en sortir progressivement d’ici la fin de l’année. Le gouvernement a déjà décalé cette ristourne de 15 jours puisqu’elle devait s’arrêter le 1er novembre. »
« On ne va pas vivre tout le temps avec une ristourne prise en charge par le contribuable »
« On a pris ces mesures, ça a coûté plus de 7 milliards d’euros à l’État, on l’assume. « La ristourne sur le carburant est un geste que font les contribuables pour éviter que le carburant soit trop cher. Il faut en sortir progressivement parce qu’on ne va pas vivre tout le temps avec une ristourne prise en charge par le contribuable », a poursuivi le ministre. Le même jour, Total, qui appliquait une remise supplémentaire dans ses stations, diminuera aussi sa réduction, passant ainsi de 20 à 10 centimes.
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