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Genève: Défilé antifasciste pour «retenir les leçons du passé»

Genève: Défilé antifasciste pour «retenir les leçons du passé»


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GenèveDéfilé antifasciste pour «retenir les leçons du passé»

Des centaines de personnes, marquées à gauche, ont manifesté pour dénoncer la montée de l’extrême droite. La police n’a pas enregistré d’incidents importants.

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En tête du cortège, une banderole à la mémoire des tragiques évènements du 9 novembre 1932, à Genève.

En tête du cortège, une banderole à la mémoire des tragiques évènements du 9 novembre 1932, à Genève.

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Des manifestant ont aussi dénoncé la récente accession de Giorgia Meloni à la tête du gouvernement italien. La nouvelle première ministre est issue du parti d’extrême-droite Fratelli d’Italia.

Des manifestant ont aussi dénoncé la récente accession de Giorgia Meloni à la tête du gouvernement italien. La nouvelle première ministre est issue du parti d’extrême-droite Fratelli d’Italia.

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De nombreux manifestants sont venus d’autres cantons, mais aussi de l'étranger.

De nombreux manifestants sont venus d’autres cantons, mais aussi de l’étranger.

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«C’est assez angoissant quand on voit ce qui se passe chez nos voisins: regardez en France ou encore en Italie, il y a une vraie montée de l’extrême droite. Ici en Suisse, on reste encore un peu préservés mais la situation se tend, nous avons peur d’un effet domino. On a besoin de solidarité, pas de division», commentent deux adolescentes, juste avant que le cortège ne s’ébranle.

Samedi en fin de journée, un millier de personnes – 600 selon la police – ont battu le pavé «contre le fascisme». Une marche également organisée pour commémorer le 90e anniversaire de la fusillade du 9 novembre 1932, à Plainpalais: l’armée avait ouvert le feu sur une manifestation antifasciste (cf. encadré).

Capitalisme et patronat attaqués

«Il faut retenir les leçons du passé, se rassembler et occuper le terrain pour que cela ne recommence pas», lance un jeune Belge, venu tout exprès de Bruxelles pour défiler. La foule attaque le capitalisme «qui fait très bon ménage avec le fascisme», certains prônent une nouvelle lutte des classes, d’autres s’en prennent aux «violences policières» ou dénoncent le patronat. «Des grandes entreprises profitent de la crise économique actuelle, expose un manifestant. Les gros s’engraissent, et avec leurs alliés politiques, ils offrent de faux coupables aux plus pauvres, en désignant les étrangers, par exemple.»

Micro à la main, un syndicaliste s’époumone sur le pont arrière d’une camionnette: «Le fascisme n’appartient pas au passé, il est présent aujourd’hui. Hier, comme aujourd’hui et demain, l’extrême droite n’est pas la bienvenue!» La manifestation s’est déroulée sans incident, «à part quelques tags dans les Rues-Basses», a indiqué la police. 

Et soudain, l’armée a tiré

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La plaque explicative du monument qui commémore la tuerie du 9 novembre 1932, à Plainpalais.

La plaque explicative du monument qui commémore la tuerie du 9 novembre 1932, à Plainpalais.

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D’abord installé sur la plaine de Plainpalais, le monument a été déplacé devant Uni-Mail, à l’endroit exact où l’armée a fait feu sur les manifestants, il y a 90 ans.

D’abord installé sur la plaine de Plainpalais, le monument a été déplacé devant Uni-Mail, à l’endroit exact où l’armée a fait feu sur les manifestants, il y a 90 ans.

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