Le propriétaire d’une entreprise de véhicules récréatifs de Pointe-à-la-Croix, en Gaspésie, a admis avoir utilisé de fausses factures pour permettre à un employé régional du CN d’acheter des équipements motorisés sur le bras du transporteur ferroviaire.
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Responsable régional pour le CN, Rénald Arsenault avait approché le propriétaire de Sports Max de Pointe-à-la-Croix, Steeve Bujold, pour qu’il fasse de fausses factures « en simulant des services qu’il aurait pu rendre au Canadien National ».
Arsenault avait quant à lui le pouvoir d’autoriser des factures de 10 000 $ et moins pour le compte du CN.
Un VTT, une motoneige, un bateau
Par ce stratagème, Arsenault s’est notamment procuré un VTT, une motoneige, un bateau ainsi qu’une génératrice qu’il avait offerte à son frère.
Au total, la complicité du propriétaire de Sports Max a permis à Arsenault d’extorquer 400 000 $ à son employeur.
Lors de l’enquête, en 2018, les policiers du CN avaient retrouvé la vraie facture brochée à la fausse facture chez la comptable de Sports Max.
Steeve Bujold n’avait cependant pas empoché personnellement les ventes faites à Arsenault, mais son entreprise a profité des profits de ces ventes.
Il y a quelques mois, Rénald Arsenault a reçu une peine de 17 mois de prison après avoir plaidé coupable aux accusations de fraude.
En 2020, il avait reçu une peine de six ans et demi de prison pour trafic de drogue.
Le propriétaire de Sports Max, Steeve Bujold, a demandé la confection d’un rapport présentenciel et devrait recevoir sa peine cet automne.
Une troisième personne impliquée, Stéphane Leclerc, propriétaire d’une Boutique du travailleur, dans la région de la Gaspésie, avait aussi plaidé coupable pour le même type de stratagème avec Arsenault.
Ce dernier a été épinglé à la suite d’une frappe antidrogue à Matane, en 2020.
