Ukraine: six morts dans une frappe sur un marché à Donetsk, bastion séparatiste
Au moins six personnes ont été tuées et six autres blessées jeudi dans une frappe ayant touché un marché à Donetsk, bastion des séparatistes prorusses dans l’Est de l’Ukraine, a annoncé le chef de l’administration locale pro-Moscou.
« Selon les informations que l’on reçoit, six personnes sont mortes et six blessées dans le bombardement du marché Kryty », a indiqué sur Telegram Alexeï Koulemzine. Les médias séparatistes ont diffusé des images montrant un bus calciné et un cadavre ensanglanté sur la route, au milieu de bris de verre.
Échange avec Kiev: un dirigeant séparatiste confirme la libération d’un proche de Poutine
L’un des dirigeants des séparatistes prorusses de l’Est de l’Ukraine a confirmé jeudi la libération d’un ancien député ukrainien réputé proche du président russe Vladimir Poutine, à la faveur d’un important échange de prisonniers entre Kiev et Moscou.
« Viktor Medvedtchouk a été libéré », a déclaré Denis Pouchiline à l’agence de presse russe Ria Novosti. L’homme avait été arrêté mi-avril par les services spéciaux ukrainiens alors qu’il était en fuite.
À l’ONU, la Russie doit se défendre face au feu des critiques
La Russie, violemment critiquée après avoir annoncé la mobilisation de centaines de milliers de réservistes pour renforcer ses troupes en Ukraine et brandi la menace d’un recours à l’arme nucléaire, devrait se défendre jeudi lors d’une réunion ministérielle du Conseil de sécurité de l’ONU.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, qui mène la délégation de l’ONU à New York en l’absence du président Vladimir Poutine, devrait être présent pour répondre aux flots de critiques.
Invasion russe: le coût pour Kiev estimé à près de 1000 milliards de dollars
Le coût pour l’Ukraine de l’invasion russe, déclenchée le 24 février, est estimé à près de 1000 milliards de dollars, a déclaré jeudi à Berlin un conseiller de Volodymyr Zelensky. « Dans les premiers jours de l’agression, les Russes ont détruit pour 100 milliards de dollars de nos actifs », a indiqué le conseiller économique du président ukrainien, Oleg Ustenko, soit l’équivalent d’environ « cinq PIB annuels ».
Les manifestations en Russie peuvent-elles faire plier Vladimir Poutine?
Ce mercredi, plusieurs milliers de Russes ont bravé l’interdiction de manifester contre ce que Moscou continue d’appeler « l’opération spéciale en Ukraine ». Ce sont surtout les plus grandes villes du pays qui ont été émaillées par ces manifestations, Saint-Pétersbourg et Moscou en tête, où l’on a également relevé le plus grand nombre d’interpellations, avec respectivement 541 et 509 détentions.
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Le G7 condamne l' »escalade » russe et promet de nouvelles sanctions
Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont condamné l' »escalade » de Moscou dans le conflit en Ukraine et promis de prendre de « nouvelles sanctions », suite à l’annonce d’une mobilisation partielle en Russie, dans un communiqué publié dans la nuit de mercredi à jeudi.
Les ministres « ont déploré l’escalade délibérée de la Russie, y compris la mobilisation partielle de réservistes et la rhétorique nucléaire irresponsable », à l’issue d’une rencontre en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Ils ont également condamné « les référendums fictifs sur le territoire souverain de l’Ukraine », annoncés par les autorités pro-russes dans la région occupée du Donbass.
Russie: l’OSCE dénonce un climat de « peur et d’intimidation »
L’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) s’alarme, dans un rapport jeudi, de l’intensification de la répression en Russie depuis l’invasion de l’Ukraine, dans le but de faire taire ou fuir les opposants. « La répression s’est progressivement accentuée depuis 2012 et a atteint son point culminant avec les lois adoptées après le début de la guerre », selon ce document de plus de 120 pages, qui évoque « un climat de peur et d’intimidation ».
Cet arsenal juridique a pour effet de pousser les ONG, militants, défenseurs des droits humains, avocats et journalistes « à réduire ou abandonner leurs activités, voire à quitter leur pays », est-il écrit dans le rapport consulté par l’AFP, qui doit être présenté dans la journée au Conseil permanent de l’OSCE.
Les premières images d’hommes mobilisés en Russie
Des vidéos d’hommes saluant leurs proches et montant dans des bus ont commencé à être diffusé sur les réseaux sociaux, reprises par des médias russes ou des journalistes sur place. Il s’agit selon les descriptions d’hommes mobilisés pour venir grossir les rangs de l’armées russe en Ukraine.
55 militaires russes de retour en Russie après un échange de prisonniers avec l’Ukraine
Cinquante-cinq militaires russes sont de retour en Russie après le plus important échange de prisonniers militaires avec Kiev depuis le début de l’offensive en Ukraine, a annoncé jeudi le ministère russe de la Défense.
« Tous les militaires sont arrivés sur le territoire de la Fédération de Russie par des avions militaires et se trouvent dans des établissements médicaux du ministère », a indiqué la Défense russe dans un communiqué, sans faire mention de l’ex-député ukrainien Viktor Medvedtchouk, proche du président russe Vladimir Poutine et remis mercredi selon Kiev.
Pour Emmanuel Macron, la guerre en Ukraine « ne se finira qu’autour d’une table »
Dans l’avion présidentiel qui le ramenait de New York, Emmanuel Macron a martelé une nouvelle fois l’importance du retour des négociations entre Kiev et Moscou dans le cadre de la guerre en Ukraine.
« Ça ne se finira qu’autour d’une table », a indiqué le président de la République, appelant à « une paix négociée » entre les deux pays.
Il est enfin revenu sur les difficultés rencontrées par l’armée de Moscou sur le champ opérationnel, avec une contre-offensive ukrainienne réussie à l’est du pays. « On est sur un point d’inflexion. La Russie est plus en difficultes que prévu », a-t-il déclaré.
« La France est une puissance nucléaire raisonnable », rappelle Emmanuel Macron
Alors que Vladimir Poutine a une nouvelle fois brandi la menace d’une frappe nucléaire mercredi, Emmanuel Macron a indiqué ce jeudi l’importance de ne pas tomber dans la surrenchère.
« Ce n’est jamais bon de faire de la politique fiction, encore moins sur ce sujet. On est alors pris dans le jeu de l’escalade », a-t-il mis en garde.
« La France est une puissance nucléaire raisonnable », a-t-il précisé. Puis d’ajouter: « nous avons notre crédibilité, la France est une grande puissance ».
Emmanuel Macron indique que « notre devoir est de tenir notre ligne » concernant la guerre en Ukraine
Dans un entretien exclusif accordé à BFMTV, le président français Emmanuel Macron a indiqué que « notre devoir est de tenir notre ligne » dans le contexte de la guerre en Ukraine.
Une ligne qui consiste à aider Kiev « à protéger son territoire ». Mais il l’a répété, « nous ne sommes pas en guerre avec la Russie ».
Pour Emmanuel Macron, « la Russie est en train de se découpler du reste du monde »
Pour Emmanuel Macron, « la Russie est en train de se découpler du reste du monde, elle avait une économie qui s’était intégrée ces dernières décennies », et qui a été abimée par les sanctions économiques, déclare le président de la République au cours d’une interview exclusive BFMTV, dans l’avion présidentiel de retour de New York, le 21 septembre.
« La Russie est en train de s’isoler sur le plan diplomatique », explique-t-il encore, évoquant les déclarations dernièrement de l’Inde et de la Chine, qui prennent leurs distances face à la Russie. « Dans ce contexte là je pense que notre devoir c’est de tenir notre ligne, c’est à dire d’aider l’Ukraine à protéger son territoire – jamais à pouvoir agresser la Russie, nous ne sommes pas en guerre avec la Russie – mais d’aider l’Ukraine à résister ».
« La Russie a décidé de passer une étape dans l’escalade », lance Emmanuel Macron sur BFMTV
Vladimir Poutine a menacé mercredi l’occident d’une escalade armée et a annoncé la mobilisation partielle pour la guerre en Ukraine. « De manière évidente c’est du chantage », déclare Emmanuel Macron au cours d’une interview exclusive BFMTV, dans l’avion présidentiel de retour de New York, le 21 septembre.
Mais « le risque est toujours là » car la Russie possède l’arme nucléaire. Pour le président de la République, « c’est un moyen de faire pression dans un moment difficile de cette guerre », notamment parce que l’Ukraine se défend mieux que ce à quoi s’attendait Moscou.
« La Russie a décidé de passer une étape dans l’escalade », lance Emmanuel Macron.
L’OMS décompte 550 attaques sur des centres de santé en Ukraine
L’OMS Ukraine déclare dans un tweet avoir décompté, entre le 24 février et le 9 septembre, 550 attaques contre des centres de santé en Ukraine, qui ont « fait 100 morts et 129 blessés ». « La santé ne devrait jamais être une cible », écrit l’organisation.
À Moscou « on commence à arrêter les gens dans la rue »
Après l’annonce de mobilisation partielle de la population russe pour la guerre en Ukraine, le recrutement a commencé directement, selon Daniel Kashnitsky, enseignant-chercheur russe réfugié en France depuis le début de la guerre.
« Je suis en contact avec mes amis à Moscou, ils disent que l’on commence à arrêter les gens dans la rue », raconte-t-il, « on les appelle sous le drapeau en leur donnant des formulaires à remplir » pour s’engager dans l’armée.
Le fils du porte-parole du Kremlin déserteur ?
L’équipe de l’opposant russe Alexei Navalny a publié une vidéo dans laquelle elle piège le fils de Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin. Les militants se font passer pour des membres de la police et appellent Nikolay Peskov pour qu’il se rende au commissariat dans le cadre de la mobilisation partielle pour la guerre en Ukraine. Le fils fait alors clairement comprendre que son statut social fait qui n’est pas concerné par l’annonce de Vladimir Poutine.
« Évidemment je ne viendrai pas au commissariat. Vous devriez comprendre que je suis M. Peskov, que ce n’est pas vraiment pour moi… De toute façon je vais résoudre ce problème, je vais le résoudre à un autre niveau », déclare-t-il.
Une déclaration qui passe mal alors que les annonces du président russe mercredi ont déclenché la colère d’une partie des Russes, qui cherchent à quitter le pays, ou manifestent leur mécontentement.
L’UE examine de nouvelles sanctions contre la Russie
Le Haut représentant de l’UE pour la politique étrangère Josep Borrell a affirmé mercredi soir que les 27 examinaient de nouvelles sanctions contre la Russie après « l’escalade » annoncée par Moscou.
Josep Borrell a fait cette déclaration à l’issue d’une réunion extraordinaire informelle des ministres des Affaires étrangères de l’UE à New York au cours de laquelle ils ont adopté une déclaration condamnant « avec force la dernière escalade de la Russie ». « Nous allons continuer à augmenter notre aide militaire et étudier de nouvelles mesures restrictives » contre la Russie, a-t-il affirmé.
Chez les Russes, « le seul truc qui fonctionne bien encore c’est l’artillerie »
« Les Russes sont en retrait sur le plan territorial, ils n’ont plus la maitrise aérienne, le seul truc qui fonctionne bien encore chez eux c’est l’artillerie », explique ce jeudi sur BFMTV Alain Bauer, spécialiste des questions de sécurité et de défense.
« Pour détruire cette artillerie, il faut aller en profondeur dans le territoire russe » afin de détruire des centres de munitions ou des dépôts de carburant, explique-t-il. Aujourd’hui « il n’y a aucun bombardement de l’autre côté de la frontière, il y a juste des unités de forces spéciales, des commandos ukrainiens qui sont allés faire sauter des dépôts ».
Certaines armes « font plus de dégâts qu’une arme nucléaire tactique », déclare Alain Bauer
Alain Bauer, spécialiste des questions de sécurité et de défense, explique ce jeudi matin sur BFMTV qu’une arme nucléaire tactique n’est pas synonyme de destruction totale. « On a des armes conventionnelles qui font plus de dégâts qu’une arme nucléaire tactique: les bombes à fioul par exemple, les bombes utilisées en Irak ou dans la première guerre du golfe. Ce sont des armes extraordinairement destructives », explique-t-il.
« L’arme nucléaire tactique est concentré, limitée, et réduite à un objet très petit », déclare Alain Bauer. « C’est fait pour détruire une concentration blindée, un centre de production où il y aurait énormément de divisions ou d’armement », et si en occident c’est interdit, « pour les Russes cela a toujours appartenu à leur arsenal ».
Interview d’Emmanuel Macron à suivre sur BFMTV
Une interview du président de la République Emmanuel Macron sur la guerre en Ukraine et la situation internationale actuelle sera diffusée ce jeudi matin sur BFMTV.
215 prisonniers échangés dans la nuit
L’Ukraine a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi l’échange avec la Russie de 215 militaires dont des chefs de la défense de l’aciérie Azovstal dans la ville de Marioupol, symbole de la résistance à l’invasion russe. !il s’agit du plus grand échange depuis le début de l’invasion russe en février, a déclaré à la télévision le chef de l’administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak.
La Russie a récupéré 55 prisonniers dont l’ex-député Viktor Medvedtchouk, un proche de Vladimir Poutine, accusé de haute trahison en Ukraine, a précisé le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son adresse quotidienne.
Zelensky exige un « juste châtiment » contre la Russie
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exigé mercredi devant l’ONU un « juste châtiment » contre la Russie, appelant à la mise en place d’un tribunal spécial. « Un crime a été commis contre l’Ukraine et nous exigeons un juste châtiment » contre la Russie, a déclaré le président Zelensky en s’adressant via un message vidéo à l’Assemblée générale de l’ONU.
Ce discours est intervenu après des annonces de Vladimir Poutine dans la matinée, menaçant l’occident d’une escaldae armée et annonçant la mobilisation partielle d’au moins 300.000 hommes.