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COVID-longue: incapable d’être soignée au Québec, une femme doit se rendre aux États-Unis

COVID-longue: incapable d'être soignée au Québec, une femme doit se rendre aux États-Unis


La santé d’une jeune mère de famille de 31 ans atteinte de la COVID-longue se détériore et force la famille à se tourner vers un traitement de 5000 $ aux États-Unis. 

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Incapable de se faire traiter au Québec, Bianca Drysdale doit maintenant se tourner vers un traitement disponible qu’aux États-Unis.

«Au Québec, il y a une seule clinique, à Sherbrooke, qui soigne les patients atteints de la COVID-longue et le temps d’attente est de sept à huit mois. Les 15 cliniques qui ont été annoncées au mois de mai dernier par le gouvernement, elles n’existent pas. Elles tardent à ouvrir donc tout le monde se précipite sur la seule clinique», a expliqué mardi Michael Grenier Delorme, le conjoint de Mme Drysdale, en entrevue à QUB Radio.

La famille affirme être prête à débourser 5000 $ pour un traitement qui est toujours en essai clinique. Cependant, aucun médecin n’est prêt assurer le suivi de Mme Drysdale chez le pays voisin.

«Le bémol, c’est qu’il faut trouver un médecin québécois qui accepte de superviser le traitement avec nous au États-Unis. En plus, le plan de traitement proposé, ce sont des médicaments qui ne sont pas couverts par la RAMQ, donc il faut débourser des sous.»

Depuis que la mère de trois enfants a attrapé la COVID-19 en avril dernier, elle n’a plus d’énergie pour faire ses tâches quotidiennes, au point où allaiter son bébé est devenu difficile.

«Depuis cinq mois, elle est au lit toute la journée, 24 heures par jour. Elle regarde le plafond. Elle a des palpitations cardiaques au moindre effort. Elle paye le prix pendant des jours lorsqu’elle fait un simple effort», a raconté M. Grenier Delorme à Benoît Dutrizac.

Laissée à elle-même, la famille lance un cri du cœur au ministre de la Santé, Christian Dubé.

«Il faut que les cliniques promises soient mises sur pied rapidement pour que les personnes atteintes de la COVID-longue arrêtent de se battre pour être reconnues et qu’elles soient prises en charge. On doit aussi pousser pour trouver des traitements.»



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