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ByteDance : des centaines de licenciements au sein de la maison mère de TikTok

ByteDance : des centaines de licenciements au sein de la maison mère de TikTok



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ByteDance n’est pas épargnée par les licenciements massifs en cours dans le monde de la tech. La société mère du réseau social chinois TikTok a supprimé des centaines d’emplois en Chine, rapporte mardi 3 janvier le South China Morning Post citant plusieurs sources internes à l’entreprise.

Plusieurs divisions touchées

Plusieurs domaines clés de ByteDance auraient été touchés par les suppressions de postes. Les secteurs en charge de Douyin, la version chinoise de TikTok, du gaming et des opérations immobilières auraient notamment subi d’importantes coupes. Les équipes en charge de Lark (aussi appelé Feishu), une plateforme collaborative destinée aux entreprises, seraient les plus impactées par l’opération, avec 10 % de postes en moins. Globalement, ces licenciements ne représenteraient qu’une part minime de la masse salariale totale de la société. Avec plus de 100 000 employés dans le monde, ByteDance est l’une des plus grandes entreprises technologiques chinoises.

Ces nouvelles coupes auraient pour but, comme dans les Big Tech américaines, de réduire les coûts. Fin décembre, Liang Rubo, PDG de ByteDance, a indiqué aux employés que l’entreprise devait « se remettre en forme et renforcer ses muscles« , une expression imagée déjà martelée plusieurs fois l’année passée.

En Chine, ByteDance n’est pas l’unique entreprise technologique du secteur à licencier. Les mastodontes Alibaba et Tencent ont également procédé à des coupes dans leurs effectifs, toujours dans un but d’optimiser les coûts.

ByteDance balayé par des vents contraires

Les nouvelles suppressions de postes à ByteDance interviennent également dans un contexte géopolitique difficile pour son application phare TikTok. Aux États-Unis, un projet de loi visant à interdire purement et simplement l’application a été déposé en fin d’année. Plusieurs membres du Comité pour l’investissement étranger aux États-Unis plaident également pour une cession de la filiale américaine de l’application. Le réseau social est en réalité sommé d’apporter aux autorités outre-Atlantique d’importantes garanties sur sa capacité à résister aux pressions politiques potentielles de Pékin.

En Europe, l’envoi de données personnelles vers la Chine fait l’objet d’une enquête. L’année 2023 pourrait ainsi signer la fin de la partie dans plusieurs pays du monde pour l’application chinoise, déjà interdite en Inde.

Dans ce contexte, l’opération de mise en bourse (IPO) de ByteDance semble, pour l’heure, reportée sine die. « Il y a tout simplement trop d’incertitudes », indique un des premiers investisseurs de la firme au South China Morning Post. En septembre, Julie Gao, la directrice financière du groupe, avait même indiqué aux employés que ByteDance ne prévoyait aucune introduction sur le marché. Contacté par Reuters, ByteDance n’a pas commenté les derniers licenciements.

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