LA CHINE S’OPPOSE FERMEMENT À TOUT ÉCHANGE OFFICIEL ENTRE TAÏWAN ET LES ÉTATS-UNIS
Le 15 janvier 2024, le ministère des affaires étrangères chinois a exprimé son opposition ferme à tout échange officiel entre les États-Unis et Taïwan, suite à l’accueil d’une délégation américaine par le président élu de l’île, Lai Ching-te. La Chine considère Taïwan comme faisant partie intégrante de son territoire et vise une réunification, même par la force si nécessaire. Cette position a été réaffirmée par la porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois, Mao Ning, lors d’une conférence de presse.
LA POSITION DE LA CHINE SUR TAIWAN
La Chine s’oppose fermement à toute interférence des États-Unis dans les affaires de Taïwan et rejette toute forme d’échange officiel entre les deux pays. Washington a présenté la délégation envoyée à Taipei comme non officielle, mais la Chine reste inflexible dans sa position. Elle n’entretient pas de relations diplomatiques avec les pays qui reconnaissent formellement Taïwan comme un État indépendant, et elle considère la question de Taïwan comme une affaire locale relative à la Chine.
TAÏWAN ACCUSE LA CHINE DE RÉPRESSION DIPLOMATIQUE
De son côté, Taïwan a accusé la Chine de « répression diplomatique » après la décision de l’île de Nauru de rompre ses liens avec Taipei et de désormais reconnaître Pékin. Les autorités taiwanaises ont déploré cette action qui constitue, selon elles, une répression diplomatique et un défi flagrant à la stabilité de l’ordre international. Il est clair que les tensions entre la Chine et Taïwan sont exacerbées par des considérations politiques et diplomatiques.
LA POSITION DES ÉTATS-UNIS
Face à ces tensions, les États-Unis se retrouvent dans une position délicate. Ils doivent naviguer avec précaution pour ne pas aggraver les tensions déjà existantes entre la Chine et Taïwan. La délégation envoyée à Taipei, qualifiée d’officieuse par Washington, fait partie du protocole normal, mais elle est l’objet d’une opposition farouche de la part de la Chine. Il est crucial pour les États-Unis de respecter leurs engagements concernant Taïwan sans pour autant chercher à utiliser la question de Taïwan comme un outil pour contenir la Chine.
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