Aminata Touré n’a pas sa langue dans sa poche. Le président Macky Sall le sait bien, lui qui avait propulsé cette alliée de la première heure aux plus hautes fonctions de l’État au cours de son premier mandat (ministère de la Justice, primature, Conseil économique, social et environnemental…) avant de l’en écarter sèchement, puis de la réintroduire dans son premier cercle à l’occasion des récentes législatives, lors desquelles elle fut la tête de liste nationale de Benno Bokk Yakaar (BBY, majorité).
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Mais, depuis le 12 septembre, la vie politique sénégalaise est rythmée par un conflit entre le chef de l’État et celle qui lui a assuré, lors des élections, une (très) courte majorité à l’Assemblée nationale.